La Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres renouvelée pour 5 ans

La Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres renouvelée pour 5 ans
Un historique
En décembre 2009, le gouvernement du Québec adoptait la Politique québécoise de lutte contre l’homophobie. Le Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie 2011-2016, élaboré en consultation avec une coalition d’organismes LGBTQ+ et comprenant 60 mesures, était lancé quelque deux ans plus tard, en mai 2011. Le soutien à la mise en place d’une Chaire de recherche sur l’homophobie (CRH) par le ministère de la Justice du Québec constituait une mesure phare de ce plan d’action. La création de cette chaire visait à accroître les connaissances relatives à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres, ainsi qu’aux moyens de contrer l’homophobie plus efficacement.
Le premier mandat de la CRH, dirigée par Line Chamberland, s’est avéré très fructueux. La CRH a été renouvelée pour un second mandat en mai 2017 dans le cadre du Plan d’action de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2017-2022 du ministère de la Justice du Québec. En 2019, Martin Blais a été nommé cotitulaire de la CRH avec Line Chamberland, jusqu’à son départ à la retraite. Depuis 2021, Martin Blais est seul titulaire de la Chaire, dont le nom est désormais Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres (CR-DSPG).
Le renouvellement d’un troisième mandat
Dans le cadre du Plan d’action de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2023-2028, la Chaire voit son mandat renouvelé pour 5 ans. Le Secrétariat à la condition féminine, qui chapeaute maintenant la lutte contre l’homophobie et la transphobie, finance l’infrastructure de la Chaire à hauteur de 125,000$ par an.
Sa nouvelle programmation s’articulera autour des 4 axes suivants :
- l’analyse des inégalités intersectionnelles au sein des populations LGBTQ2+ afin de mieux comprendre le vécu des sous-groupes les plus marginalisés ;
- la production de nouveaux savoirs permettant de mieux cerner les mécanismes de la discrimination, de la dévalorisation et de l’exclusion des personnes LGBTQ2+ ainsi que les acteur·trice·s impliqué·e·s dans ces mécanismes ;
- la mobilisation des connaissances produites dans l’élaboration de programmes, de mesures et de politiques publiques visant à lutter contre les LGBT+phobies ;
- la co-construction avec des partenaires gouvernementaux, universitaires et communautaires des outils et des pratiques permettant l’éducation et la formation d’acteur·trice·s clés.
L’équipe de la Chaire est heureuse de maintenir son engagement dans la reconnaissance des réalités des groupes minorisés en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leur expression de genre.