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Les thérapies de conversion au Canada : Nouvelles données sur des pratiques clandestines
Les thérapies de conversion sont un ensemble de pratiques pseudoscientifiques qui ont pour but de changer ou de minimiser l’orientation sexuelle (si elle est autre qu’hétérosexuelle) ou le genre de quelqu’un (s’il ne correspond pas au sexe assigné à la naissance). Ces pratiques sont très variées et sont aussi néfastes qu’inefficaces. Les connaissances scientifiques sur ces pratiques sont limitées au Canada, ce qui a motivé le lancement d’un nouveau programme de recherche pancanadien sur cet enjeu afin de mieux comprendre l’expérience et les besoins des personnes LGBTQ+ ayant subi ce genre de pratiques. Lors de cette présentation, nous vous présenterons des données émergentes de nos récentes études. Nous espérons ainsi offrir une meilleure compréhension de ce phénomène dans le but, non seulement de présenter des données probantes qui permettent de mettre fin à ces pratiques-là, mais aussi d’offrir du soutien aux personnes qui les subissent.
Par : Olivier Ferlatte, PhD, École de santé publique de l’Université de Montréal et Centre de recherche en santé publique et Élisabeth Dromer, Étudiante à la maitrise, École de santé publique de Université de Montréal
Les limites de l'approche carcérale aux thérapies de conversion
Est-ce que le droit criminel offre l’angle optimal pour s'attaquer aux thérapies de conversion au Canada ? Pour bien des activistes, le projet de loi C-6 se veut une intervention désirée de la part du gouvernement fédéral, proposant d’interdire d’un même élan les thérapies de conversion dans l’ensemble du territoire. Cette présentation se veut perturber cette perception en soulignant les limites et dangers inhérents de l’approche criminelle, tant sur le plan légal que politique. Sous un angle anticarcéral et antipolice, il est essentiel d’interroger notre dépendance au droit criminel comme solution aux problèmes vécus par les populations marginalisées, dont LGBTQ+.
Par : Florence Ashley, Université de Toronto, Faculté de droit et Centre conjoint en bioéthique
Il est possible de faire la demande de traduction en LSQ jusqu'au 7 décembre 2020, 14h.
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